Intervenant·es
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Véronique Champeil-Desplats est Professeure de droit public et Vice-Présidente déléguée à la Recherche de l’Université Paris Nanterre. Elle dirige la Revue des droits de l’Homme. Elle a été présidente co-directrice de l’Ecole doctorale de droit et science politique, directrice du CREDOF et co directrice du Master Droit de l’Homme. Elle a également présidé la SFPJ (Société française de philosophie juridique de 2017 à 1023) et est vice-Présidente de l’IVR (World Congress for the Philosophy of Law and Social Philosophy).
Elle a notamment écrit Norberto Bobbio : pourquoi la démocratie, Michel Houdiard éditeur, 2008 ; Méthodologies du droit et des sciences du droit, Paris, Dalloz, collection Méthode juridique, (3ème édition 2022) dont quelques pages sont consacrées aux métaphores, et Théorie générale des droits et libertés, Paris, Dalloz, collection « A droit ouvert » paru en 2019.
Sports pratiqués : Véronique Champeil-Desplats a pratiqué le football (à Hangest-en-Santerre de 1977 à 1985 et abondamment dans les cours de récréation) ; elle a pratiqué le handball (collège Jean Perrin ASSU Nanterre de 1980 à 1984), le tennis (1982-1990, classée 30/1 à son pic) ; le shintaïdo (1987-1994). Arrivée à l’âge d’une certaine maturité, elle pratique la randonnée et la pétanque, l’été, le ski et les raquettes, l’hiver. Elle a repris depuis 5 ans la course à pied toutes les semaines, 10 km, afin de participer en bonne forme à l’Odyssea, les octobres roses, pour ses amies d’ici et de l’au-delà. Surtout, elle est licenciée de tennis de table depuis 1998. Elle a été deux fois championne de Paris “vétéran” et deux fois vice-championne.
Claire Debourg est Professeur agrégée à l’Université Paris Nanterre. Elle est spécialisée en droit international des affaires et arbitrage, commercial et d’investissement. Elle intervient régulièrement comme consultante et comme arbitre. Elle est également Rédactrice en chef de la Revue de l’arbitrage.
Sports pratiqués : par le passé, elle a pratiqué le kung fu et la boxe Thai. Actuellement, elle pratique des sports nautiques essentiellement : plongée sous marine, voile, natation, paddle ainsi que de la randonnée.
Agrégé de droit privé, Jean-Pierre Karaquillo est professeur émérite de l’Université de Limoges. Il y a fondé le Centre de droit et d’économie du sport en 1977, qu’il a dirigé jusqu’en 2014. Il est l’auteur de nombreuses publications en droit du sport, notamment Le droit du sport – 3e éd. : Connaissance du droit, Paris, Dalloz, 5e ed. à paraître. Il a professé un cours sur le Droit international du sport à l’Académie de droit international de La Haye (RCADI, 2004, t. 309). Il est co-rédacteur du Code du sport Dalloz et co-directeur scientifique de la revue Jurisport.
Il a été le président, dès sa création à laquelle il a contribué, de la Conférence des conciliateurs du CNOSF (1993-1998). Ancien membre du Tribunal arbitral du sport de Lausanne, il est aujourd’hui président du Comité de l’arbitrage sportif français au CNOSF et président de la commission disciplinaire du salary cap de la Ligue nationale de rugby. Il a par ailleurs été président du Club de basketball du CSP Limoges (2000-2001). Il est le rédacteur d’un rapport sur le statut des sportifs, remis en 2015 au Secrétaire d’Etat au sport.
Sport pratiqué : Jean-Pierre Karaquillo a pratiqué intensément le football au point d’avoir intégré l’équipe professionnelle de division 2 du Limoges FC. Il s’est finalement consacré au droit, sans renoncer au football.
Carole Malinvaud est associée du cabinet Gide, basée à Paris elle coordonne les activités d’arbitrage international du cabinet et préside le fonds de dotation Gide Pro Bono.
Membre des barreaux de Paris et de New York, elle est titulaire d’un DEA de droit privé général de l’Université de Paris II, ainsi que du LLM de Harvard Law School.
Carole Malinvaud s’est récemment concentrée sur les arbitrages relatifs à la construction, l’énergie et la défense, ainsi que sur les litiges post-acquisition. Elle agit également en tant qu’arbitre dans plusieurs arbitrages de la CCI et du CIRDI.
Carole Malinvaud est chargée de cours à l’Université Paris II et à Sciences Po Paris. Elle a été nommée vice-présidente de la Cour de la CCI en 2021, est membre du conseil d’administration de l’ICCA et du Conseil international de l’arbitrage en matière de sport (CIAS), elle préside la chambre ordinaire du Tribunal arbitral du sport (TAS).
Carole Malinvaud a été désignée par l’Etat français pour faire partie du panel des arbitres du CIRDI à partir de 2019.
Sports pratiqués : elle aime tous les sports et pratique régulièrement le golf en compétition (hcp 6) et le yoga.
Professeur à la Faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille Université, Jean-Michel Marmayou y enseigne le droit des contrats, le droit de la propriété intellectuelle, le droit des associations, le droit de l’arbitrage, le droit des affaires et le droit du sport. Directeur du Centre de droit du sport d’Aix-Marseille, il est par ailleurs membre du Centre de droit économique d’Aix-Marseille (EA 4224).
Il est notamment co-auteur d’un manuel de droit du sport aux éditions LGDJ. Il dirige les Cahiers de droit du sport, dont il est le fondateur, et il participe à différents conseils scientifiques ou comités de lecture d’éditeurs et de revues spécialisés (ex : éditions Droitdusport.com, Rivista di diritto ed economia dello sport, International Platform of Sports Law Journals).
Sports pratiqués : après un sport-études volley-ball à Cannes, il a pratiqué et pratique toujours différents sports (football, squash, badminton, boxe, trail) mais c’est le ski de montagne (randonnée et free ride) qui le passionne, et il est tout à fait capable de se désister d’un colloque en cas de neige fraîche.
Alain Pellet est professeur émérite de l’Université Paris Nanterre dont il a dirigé le Centre de droit international (CEDIN) durant dix ans. De 1990 à 2011, il a été membre de la Commission du droit international des Nations unies qu’il a présidée en 1997 ; il est membre et ancien président de l’Institut de droit international et président honoraire de la Société française pour le droit international (SFDI).
Il a été conseil et avocat dans une soixantaine d’affaires devant la Cour internationale de Justice ou le Tribunal international du droit de la mer et a participé comme arbitre ou avocat à plusieurs procédures d’arbitrage concernant des différends en matière d’investissement.
Il est auteur ou co-auteur de nombreux articles ou ouvrages en droit international dont un traité de Droit international public (dont la 9ème édition est parue en 2022).
Sports pratiqués : “no sport” – il est churchillien.
Professeur agrégé des Facultés de droit (1992), émérite depuis 2019 à l’Université de Bourgogne.
Après avoir soutenu sa thèse de droit public intitulée Puissance sportive et ordre juridique étatique (LGDJ 1990), il a approfondi ses recherches en droit du sport sous forme d’articles et de commentaires dans ce domaine et en créant notamment en 1999 à l’Université de Bourgogne un centre de recherches dénommé Laboratoire de Droit du Sport et un M2 intitulé Professions juridiques du sport.
Gérald Simon est arbitre au Tribunal Arbitral du Sport de Lausanne et membre de la Chambre Arbitrale du Sport (CAS) du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF).
Sport pratiqué : il revendique le titre de sportif de bas niveau ayant pratiqué le football depuis l’âge de 6 ans jusqu’à celui – vénérable – de 65 ans, évoluant alors au sein du club corpo dénommé Juristes Associés Football Club qu’il fonda et dont il fut le président-joueur jusqu’à sa retraite sportive.
Jean-Marc SOREL est diplômé d’études supérieures en droit public (Université Paris XIII – 1984) et sciences politiques (Institut d’études politiques de Paris – 1985). Il est Docteur en droit (1990) et Agrégé des universités (1992). Il est actuellement Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et a été Directeur du CERDIN (Centre d’études et de recherches en droit international) puis de l’IREDIES (Institut de Recherche en Droit International et Européen de la Sorbonne) de 2007 à 2013.
Il enseigne le droit international général, le droit du contentieux international, l’analyse juridique des conflits territoriaux et maritimes, et le droit des relations monétaires et financières internationales. Il est l’auteur d’ouvrages et d’articles dans ces domaines.
Il a été avocat et conseil dans des affaires auprès de la Cour internationale de Justice. Il est actuellement Président de la Société Française pour le Droit International (SFDI).
Sports pratiqués : Jean-Marc Sorel a été judoka (ceinture noire), et membre de l’équipe de France minime (en son temps … lointain !). Il a été amateur de footing (on dirait aujourd’hui « running ») jusqu’à ce qu’une sciatique lui rappelle son âge. Il est depuis cycliste (non électrique) et marcheur assez assidu. Il pratique également le marathon littéraire avec assiduité : sport de salon individuel, relaxant et instructif, où aucun record n’est exigé et aucune médaille attribuée
Julien Sorez est maître de conférences à l’Université Paris Nanterre et membre de l’Institut des Sciences sociales du Politique (UMR 7220). Il est en outre responsable de la chaire UNESCO Favoriser la contribution du sport, de l’éducation physique et de l’activité physique au développement durable et à la paix (SPORTSD&P).
Abdulqawi A. Yusuf est juge à la Cour internationale de Justice, La Haye, Pays-Bas, depuis le 6 février 2009. Il a été réélu le 6 février 2018. Il a été Président de la Cour du 6 février 2018 au 6 février 2021 et Vice-Président de la Cour du 6 février 2015 au 6 février 2018.
Il est membre de l’Institut de droit international. Ancien conseiller juridique de plusieurs organisations internationales, y compris l’ONUDI, et l’UNESCO, il est le fondateur de l’Institut africain de droit international (IADI), Arusha, Tanzanie, et fondateur et rédacteur en chef émérite de l’Annuaire africain de droit international.
Il est l’auteur et/ou éditeur de nombreux ouvrages et articles traitant de divers aspects du droit international. Il est titulaire d’un doctorat ès sciences politiques (droit international), Institut de hautes études internationales, Université de Genève.
Sports pratiqués : le juge Yusuf pratique comme activité physique la marche à pied et les balades dans la nature.
Ronny Abraham est juge à la Cour internationale de Justice depuis 2005 et a été réélu à ce poste en 2009 et 2018. Il a en a été le Président de 2015 à 2018.
Il a également exercé des fonctions au Conseil d’État de 1988 à 1998. Il a été Professeur de droit international à l’Institut d’études politiques de Paris, ainsi que Professeur associé à l’Université Paris Nanterre et à l’Université Paris II Panthéon-Assas. Il a aussi occupé le poste de Directeur des affaires juridiques au Ministère des affaires étrangères de 1998 à 2005, où il a représenté la France dans de nombreuses affaires devant les juridictions internationales et européennes.
Niki Aloupi est professeur de droit international public à l’Université Paris-Panthéon-Assas depuis septembre 2018. Auparavant, depuis son agrégation en 2012, elle était professeur à l’Université de Strasbourg. Elle a enseigné en tant que Professeur invitée aux Universités de Sciences Po Paris, Padoue, Bordeaux, Le Mans, Galatasaray et à l’Institut international des droits de l’homme.
Auteur de nombreuses publications relatives au droit de la mer, au droit international public et aux rapports de systèmes, elle enseigne le droit international public, le droit des espaces internationaux, le droit de la mer, le droit des organisations internationales, le droit d’asile, le droit des étrangers et les principes généraux du droit international économique. Son ouvrage « La nationalité des véhicules en droit international public » a reçu le prix Choucri Cardahi de l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France en 2021.
Niki Aloupi est directrice du Master Administration Internationale et codirectrice du Pôle Assas Etudes Environnementales de l’Université Paris-Panthéon-Assas. Elle est directrice de la rubrique trimestrielle « Jurisprudence internationale » de la Revue Générale de Droit International Public, dont elle est également membre du comité de rédaction. Elle est trésorière adjointe de la Société française pour le droit international. De 2011 à 2021 elle a occupé le poste de secrétaire-rédacteur de l’Institut de droit international et de 2013 à 2021 elle a été juge assesseur représentante du HCR auprès de la CNDA. Depuis janvier 2023, elle est membre de la Commission juridique et technique de l’Autorité internationale des fonds marins.
Sports pratiqués : sa relation avec le sport est une histoire passionnelle. Après avoir passé des décennies à le haïr, elle en est tombée amoureuse en 2016. Depuis, elle pratique assidûment la course à pied et le yoga et plus occasionnellement – étant originaire de Kalymnos – l’escalade en falaise.
Sylvestre Aujol, doctorant en droit privé à l’OMIJ-CDES, est attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université de Limoges. Sa thèse porte sur “Les organisations sportives internationales et les droits de l’Homme” sous la direction des Professeurs Delphine Tharaud et Charles Dudognon. Ainsi, ses thématiques de recherches principales sont le droit du sport et le droit international des droits de l’Homme. Il a récemment participé à la rédaction de la 16e édition du Code du sport Dalloz.
Sports pratiqués : il pratique le rugby en club depuis 20 ans. Il joue depuis 7 ans en Fédérale 2 aux postes de 2e ligne et de 3e ligne aile.
Carlos Manuel-Alves est maître de conférences en droit public à la Faculté de droit de Bordeaux (membre du CRDEI) et directeur du DU droit du sport. Ses centres d’intérêt sont les relations entre les droits européens (UE et Conseil de l’Europe) et la lex sportiva ; notamment autour de la question de la bonne gouvernance sans oublier les liaisons dangereuses entre lex sportiva et environnement (publications à Jurisport et à l’Observatoire des Nations Unies, revue de droit d’Assas).
Sports pratiqués : Il pratique le running, le tennis, le taïso…”et une nouvelle discipline sportive embrassée il y a peu…le droit éponyme”.
Nicole Ameline a été Ministre de la Parité et de l’égalité professionnelle (2004-2005), ministre déléguée auprès du ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité à la parité et à l’égalité professionnelle (2002-2004), secrétaire d’État auprès du ministre de l’équipement, du transports, des logements du tourisme et de la mer (2002) et secrétaire d’État auprès du ministre de la réforme de l’État, de la décentralisation et de la citoyenneté (1995). Elle a également été députée (élue en 1988, 1993, 1995, 1997, 2002 et 2007).
Elle a été Membre de de l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN et Présidente de la Commission Défense et Sécurité. Ambassadrice en Mission sur la globalisation et les questions sociales, elle a été Représentante de la France à l’OIT. Membre du Comité ONU/CEDAW , depuis 2008, et ancienne Présidente de 2013 à 2015, elle préside le Groupe de travail sur la nouvelle Recommandation Générale du Comité sur l’égale et inclusive représentation des femmes dans tous les systèmes de décision.
Xavier Aumeran est professeur de droit privé à l’Université des Antilles, ses travaux de recherche, débutés par une thèse sur la protection sociale du sportif salarié, portent essentiellement sur le droit social et le droit du sport. Son approche de ces matières, initialement interne, est de plus en plus orientée vers l’international. Cela l’amène à collaborer avec des chercheurs et universités étrangères, notamment au Brésil et au Québec.
Sports pratiqués: Il pratique le judo.
Ségolène Barbou des Places est professeure de droit public et européen à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et professeure au Collège d’Europe. Elle dirige le GIS-Eurolab, un réseau interdisciplinaire de recherches sur l’Union européenne (qui réunit plus de 300 chercheurs francophones) et est co-éditrice de la revue European papers. A Journal on law and Integration. Ses recherches sont articulées autour de deux grands axes. Elle est tout d’abord une européaniste généraliste qui s’intéresse à la fabrique du droit de l’intégration européenne, analysant notamment les méthodes de la construction européenne, les opérations politiques du juge de l’UE ou les phénomènes qui déstabilisent le droit de l’Union.
Ses travaux portent ensuite sur la condition et le statut de la personne en droit de l’Union européenne, l’ambition étant de vérifier s’il existe un « droit européen de la personne », d’identifier les frontières de ce droit, de mettre à jour sa rationalité et de montrer les résistances à sa formation. Cela la conduit à explorer le droit de la citoyenneté de l’Union et le droit de l’immigration et d’asile de l’UE.
Sports pratiqués : elle a pratiqué en compétition le handball et le tennis. Elle pratique désormais le running, la randonnée et le tai-chi.
Olivier Blin est spécialiste de droit de l’Union européenne d’une part et de droit international public d’autre part, il s’intéresse depuis quelques années au droit du sport, particulièrement au prisme européen et international. Il a codirigé en 2023 un ouvrage collectif sur Acteurs et valeurs du sport, paru aux Presses de l’Université Toulouse Capitole, et a récemment publié un commentaire de l’arrêt Superleague au Journal de droit européen ; par ailleurs, il assure un cours de « Contentieux internationaux du sport » dans le Master Management du sport en Formation ouverte et à distance (Foad) de Toulouse.
Sports pratiqués : il pratique depuis toujours (course à pied, tennis et ski notamment) et pratique régulièrement le triathlon depuis quelques années.
Agrégé des Universités (2010) et professeur de droit public à l’Université Paris Nanterre Pierre Bodeau-Livinec enseigne le droit international public, le droit des organisations internationales ainsi que le droit européen. Il dirige le Centre de Droit International de Nanterre (CEDIN). De 2010 à 2016, il a exercé ses fonctions de Professeur à l’Université Paris 8 – Vincennes – Saint-Denis. Il est docteur en droit public de l’Université Paris Nanterre.
Après avoir travaillé à la Direction des affaires juridiques du ministère français des affaires étrangères (2003-2006), Pierre Bodeau-Livinec a exercé, de novembre 2006 à août 2010, les fonctions de juriste au sein de la Division de la codification du Bureau des affaires-juridiques des Nations Unies à New York. Auparavant, il avait également assisté, comme Research Fellow à l’Université de Cambridge (1998-2000), le Professeur James Crawford dans ses fonctions de Rapporteur spécial de la Commission du droit international des Nations Unies sur la responsabilité des États.
Ses domaines de recherche principaux concernent la théorie des sujets du droit international, le droit des organisations internationales, le droit de la responsabilité internationale et le droit international administratif.
Sports pratiqués : Après s’être vainement essayé au tennis, à la voile, au kayak, au tennis de table, au golf, au surf et au paddle, Pierre Bodeau-Livinec a acheté une paire de « Kiprun » chez Décathlon. Depuis, il court.
M. Bonucci est un avocat franco-italien basé à Paris. M. Bonucci est membre du Comité d’Éthique du COJOP 2024 et de la Solideo.
Après avoir travaillé pendant plus de trente ans dans les Organisations internationales y compris quinze ans comme directeur de la direction juridique de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) il a ensuite rejoint le Cabinet Paul Hastings à Paris. Il exerce désormais à titre individuel.
M. Bonucci est un expert en matière de lutte contre la corruption et de conduite responsable des entreprises, ayant contribué aux efforts de l’OCDE dans ces domaines pendant plus de deux décennies. Il a beaucoup travaillé avec des institutions internationales telles que le G20, le GAFI, le FMI, la Banque mondiale et le système des Nations unies.
M. Bonucci est titulaire d’un DEA en droit international public de l’université de Paris X-Nanterre, d’un DESS en administration internationale de l’université de Paris II-Assas et d’une maîtrise en droit international et comparé de l’université de Notre Dame.
Sports pratiqués : il a pratiqué le foot et pratique la marche, la gym et le ski.
“Je suis élue par et au service des femmes et des hommes qui m’ont confié ce mandat depuis 1977, maire adjointe aux affaires sociales, les hommes avaient l’urbanisme, les travaux ou les finances, puis députée de Dugny, Stains, La Courneuve et le Blanc Mesnil de 1997 à 2022, des années de rapports humains et de combats pour les droits et la dignité de toutes et tous. Ce combat, je le poursuis en militant avec mes camarades. Une saison de 1997 à 2002, je fus ministre des sports, de la jeunesse et de l’éducation populaire, un ministère qui, en ce temps, avait les moyens humains de remplir pleinement son rôle pour un sport populaire et éthique”.
Sports pratiqués : “J’ai joué au basket au lycée, mais ne pas être sportive m’a peut être permis de faire mon boulot au service du sport.”
Louis Catteau est doctorant en droit public au sein du CEDIN (Centre de droit international de Nanterre) et de l’ISP (Institut des sciences sociales du politique). Il réalise son doctorat en convention CIFRE au sein de la Fédération française de tennis. Sa thèse : « La norme éthique sportive – Recherche sur les rapports entre droit et éthique » sous la direction des professeurs Franck Latty et Julie Demeslay porte sur les rapports entre normes éthiques et normes juridiques dans le domaine du sport
Sports pratiqués : il pratique la course de demi-fond (800m-1500m-3000m) et de fond (recherches pour la thèse, analyses pour la thèse, rédaction de la thèse).
Dr Jean-Loup Chappelet est professeur émérite de l’université de Lausanne en management public, Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP). Il est impliqué en diverses capacités dans la plupart des JO depuis 1972. Il est aussi auteur de plusieurs livres et nombreux articles sur le système olympique et sa gouvernance. Son dernier ouvrage, publié en 2023, s’intitule La communauté olympique, gouvernance d’un commun socio-culturel global.
Sports pratiqués : il pratique la marche à pied et a pratiqué le football.
Anne-Laure Chaumette est professeure à l’Université Paris Nanterre et co-directrice de l’UFR droit et science politique. Spécialiste de droit international pénal, elle est rattachée au CEDIN et enseigne le droit international public. En 2018, elle fut Directrice d’études et de recherches à l’Académie de droit international de La Haye.
Ses recherches s’articulent autour de deux axes : les crimes internationaux et les modes de responsabilité ; la personnalité juridique internationale et les sujets du droit international, notamment l’Etat sur lequel elle a écrit quelques articles (« Formation de l’Etat et religions » en 2019 ; « Les administrations internationales de territoire au Kosovo et au Timor : une expérimentation de la fabrication d’un État » en 2015 ; « Daech, un « État » islamique ? » en 2014).
Sports pratiqués : ski, équitation, et pilates.
Cécile CHAUSSARD est Maître de conférences à l’Université de Bourgogne, habilitée à diriger des recherches et co-directrice du Master 2 Professions juridiques du sport de la même Université. Elle est membre du Laboratoire de droit du sport de Dijon (CREDIMI) depuis ses travaux de thèse de doctorat consacrés à la justice en matière sportive (Les voies de règlement des litiges sportifs – Essai sur la coexistence des différentes formes de justice, Diffusion ANRT, 2006), thématique qui constitue toujours un axe central de sa recherche.
Elle a également développé en parallèle d’autres thématiques de recherche dont la principale concerne la lutte antidopage (La lutte contre le dopage – L’essentiel du droit, co-écrit avec Th. Chiron, LexisNexis, 2016, mise à jour à paraître ; actes de deux colloques sur le Code mondial antidopage en 2016 et le Dispositif de la lutte antidopage en 2019). Elle est ainsi chercheur associé à la Chaire de recherche sur l’antidopage dans le sport de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2020. Cécile Chaussard a par ailleurs exercé les fonctions de magistrat au Tribunal administratif de Toulouse et est aujourd’hui conciliatrice au sein de la Conférence des conciliateurs du Comité National Olympique et Sportif Français et Membre du collège de l’Autorité Nationale des Jeux.
Sports pratiqués : elle pratique assidûment la plongée sous-marine et la randonnée équestre en raison de la déconnexion totale et du calme intérieur que ces activités lui procurent.
Diégo Colas est né le 18 mai 1972 (Légion d’honneur, Ordre national du Mérite). Il est diplômé de l’Institut d’études politiques et détient un Bachelor of science in foreign service de l’université de Georgetown. Ancien élève de l’École nationale d’administration, il a fait partie de la promotion “Cyrano de Bergerac”, en 1999.
À l’École nationale d’administration, 1997-1999. Nommé et titularisé en qualité de secrétaire des affaires étrangères, 1er avril 1999. A l’administration centrale (Affaires juridiques), 1999-2002; (Affaires politiques et de sécurité), janvier-juin 2002. Conseiller technique au cabinet de la ministre déléguée aux affaires européennes, 2002-2004. Premier secrétaire à Londres, 2004-2008; deuxième, puis premier conseiller à Alger, 2008-2012. A l’administration centrale, sous-directeur du droit de l’Union européenne et du droit international économique (Affaires juridiques), 2012-2016. Auditeur de la session de formation à mi-carrière de l’Institut diplomatique et consulaire (Promotion Mo Ibrahim), 2012-2015. Chevalier de l’ordre national du Mérite, 13 mai 2016. Directeur adjoint (Affaires juridiques), 2016-2019. Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Tbilissi, 2019-2022. A l’administration centrale, directeur des affaires juridiques, octobre 2022. Intégré dans le corps des administrateurs de l’Etat, 1er juillet 2023. Chevalier de la Légion d’honneur, 29 décembre 2023.
Sports pratiqués : Auparavant, Diégo Colas participait à des semi-marathons, trails, franchissement d’un 5000m. À présent, il pratique la randonnée et le ski.
Olivier Corten est professeur ordinaire à l’Université libre de Bruxelles, au sein du Centre de droit international. Membre de l’Institut de droit international, ses publications portent principalement sur le droit de la paix et de la sécurité internationale ainsi que sur la théorie ou la sociologie du droit.
Sports pratiqués : après de piteuses expériences sportives dans sa jeunesse en football, en rugby (couronnée par plusieurs titres de champion de Belgique dans les catégories de jeunes, titres qui ne s’expliquent que par la qualité de ses co-équipiers et par le niveau particulièrement bas de ce sport dans son pays), en football en salle et en volley-ball, il a eu la sagesse de se replier sur des activités individuelles comme la marche, la course et le vélo.
Julien Dechaud finit actuellement son doctorat consacré à « L’étude du régime juridique de la lutte antidopage : un équilibre entre la préservation de l’ordre public sportif et le respect des droits et libertés fondamentaux » (thèse codirigée par Cécile Chaussard et Hélène Tourard). Actuellement, il est attaché temporaire d’enseignement à l’Université Grenoble Alpes.
En parallèle, il exerce également une activité de juriste en matière de contentieux administratif au sein du cabinet Gaudillière. Ce contentieux porte principalement sur les sanctions disciplinaires et les mesures de police administrative spéciale prises par l’administration dans le monde des courses hippiques.
Sports pratiqués : passionné de sports collectifs, il a, au cours de sa jeunesse, pratiqué le football, le volley-ball ou le rugby. Aujourd’hui, il s’adonne aux randonnées pédestres en montagne tout en étant un fervent supporter de l’USAP, club de rugby de Perpignan.
Julie Demeslay est professeure des universités à l’UFR STAPS de l’Université Paris Nanterre. Chercheure à l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP, UMR 7220), elle est co-responsable, avec Patrick Trabal, de la Chaire UNESCO « Études et analyses de la lutte anti-dopage – pour une protection de la santé de tous les sportifs ».
Sociologue du sport, ses activités de recherche portent sur le processus d’harmonisation des réglementations antidopage à l’échelle internationale, le travail des entraîneurs et des athlètes de haut niveau et la construction d’un dictionnaire biographique des acteurs du mouvement sportif (Dicobiosport).
Parmi ses publications sur les problématiques liées au dopage, on peut citer L’institution mondiale du dopage. Sociologie d’un processus d’harmonisation (Paris, Éditions Pétra, Collection Pragmatismes, 2013) et, avec Cécile Chaussard, « L’émergence d’une politique pénale antidopage transnationale ? » (Archives de politique criminelle, n°42, Paris, Ed. Pédone, 2020).
Sports pratiqués : Gymnaste, joueuse de tennis et de volley-ball principalement, sa formation initiale en STAPS et l’exercice, pendant les premières années de sa carrière, du métier de professeure d’Éducation Physique et Sportive lui ont permis de s’initier à un grand nombre d’activités.
Aboubacar Diakité, chercheur postdoctoral à la Chaire de recherche sur l’antidopage dans le sport de l’Université de Sherbrooke, possède un doctorat en droit public obtenu à l’Université Sorbonne Paris Nord en janvier 2022. Ses travaux de recherche, supervisés par le Professeur Franck Latty, ont porté sur « la mise en œuvre du Code mondial antidopage par les États » et ont été publiés chez Bruylant en décembre 2023.
En outre, Aboubacar Diakité a occupé le poste d’attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Paris Nanterre entre 2017 et 2019. Il a également dispensé des cours de droit du sport dans le cadre du DESS de 2e cycle en gouvernance du sport et antidopage à l’université de Sherbrooke lors du trimestre d’automne 2023.
Sports pratiqués: Ses sports pratiqués incluent le fitness et la course à pied.
Antoine Duval est Senior Researcher à l’Institut Asser de droit international et européen à La Haye, où il coordonne le centre de droit international du sport et le projet Doing Business Right.
Sa recherche est consacrée principalement à la régulation privée transnationale dans le domaine du sport et à la responsabilité des entreprises transnationales en matière de protection des droits humains. Il est membre du comité éditorial de l’International Sports Law Journal.
Sports pratiqués : Antoine Duval est un joueur de football émérite, mais sa courte carrière au PSG a malheureusement pris fin trop tôt… en 1998.
Marina Eudes est Professeure de droit public à l’Université Paris Nanterre, au sein de laquelle elle est membre du Centre de droit international (CEDIN) et codirige le Master Droit pénal international et comparé.
Elle enseigne notamment le droit des droits de l’homme, le droit international humanitaire, le droit international pénal et le droit international et européen de l’environnement.Elle dirige plusieurs thèses et mémoires sur ces sujets.
Après avoir coécrit le manuel Droit des crimes internationaux (PUF, 2018, en cours de mise à jour), elle a co-dirigé un Traité sur le Droit et la pratique de l’action humanitaire (LGDJ, 2019) et l’ouvrage Encampés, de quel(s) droit(s) ? (LGDJ, 2020). Elle co-dirige également l’Annuaire de justice transitionnelle qui paraît chaque année (LGDJ).
Elle a été nommée en 2022 personnalité qualifiée au sein de la Commission nationale consultative des droits de l’homme où elle préside la sous-commission « Questions internationales et européennes ».
Sports pratiqués : elle pratique régulièrement la course à pied, le yoga et le pilates. Plus occasionnellement, elle pratique la danse et la randonnée.
Mathias Forteau est professeur à l’Université Paris Nanterre (depuis 2008) et membre de son Centre de droit international (CEDIN). Il a également enseigné à l’Université de New York (NYU School of Law) de 2015 à 2018. Membre de la SFDI depuis 1997, il en a été le Secrétaire général de 2008 à 2012. Il est membre de la Commission du droit international des Nations Unies (2012-2016 ; 2021-2027) et actuellement Rapporteur spécial de la Commission sur le thème des Accords internationaux juridiquement non contraignants.
Auteur de nombreuses publications, il est notamment le coauteur du traité de Droit international public (avec A. Miron et A. Pellet, 9 ème édition, LGDJ, 2022) et a par ailleurs récemment codirigé avec J.M. Thouvenin, le Traité de droit international de la mer (Pedone, 2017) et avec F. Latty les actes du colloque Communication médiatique de l’Etat et droit international (Pedone, 2022).
Il exerce par ailleurs depuis une vingtaine d’années les fonctions d’avocat-conseil et d’expert pour le compte d’Etats notamment devant la CIJ et le TIDM.
Sports pratiqués : course à pied, tennis, ping-pong.
Sophie Grosbon est maîtresse de conférences HDR à l’Université Paris Nanterre, chercheure au CEDIN, actuellement en délégation CNRS à l’UMR-DICE/CERIC de l’Université Aix Marseille. Elle travaille sur les interactions entre le droit international économique, la protection de l’environnement et les droits humains.
Spécialiste de la justiciabilité des droits sociaux en droit international, elle a notamment dirigé les actes du colloque “Résistance et résilience des Pactes internationaux de droits de l’Homme à l’épreuve d’une société internationale post-moderne” (Pedone, 2018).
Sports pratiqués : Peu encline à la compétition entre les peuples, à la ségrégation sexuelle, aux flammes symboliques et autres drapeaux, elle est plus internationaliste que JO-compatible.
Docteur en droit de l’Université de Rouen Normandie (L’affaiblissement de l’État Nation et le droit international privé, 2009), Johanna Guillaumé est agrégée des Facultés de droit (2011). En tant que professeur des Universités, elle a d’abord été nommée à l’Université du Havre Normandie (2011-2014), avant d’intégrer l’Université de Rouen Normandie.
Depuis 2014, elle co-dirige le master droit notarial et le Diplôme supérieur du notariat de l’Université de la Faculté de droit de Rouen. Depuis 2015, elle est Doyen de la Faculté de droit de Rouen.
Ses domaines de recherche sont le droit international privé (théorie générale, droit international privé notarial) et le droit du sport. Depuis plusieurs années, elle exerce la fonction de conciliateur au sein du Comité national olympique et sportif.
Sports pratiqués : elle ne peut malheureusement pas faire du sport, et se contente de balades dans la nature (mais avec son chien, ce sont des balades sportives !).
Thomas Hayon est doctorant contractuel en droit public à l’Université Paris Nanterre depuis septembre 2022. Il réalise sa thèse sur la contribution de la doctrine institutionnelle au développement du droit international public sous la direction du professeur Franck Latty. Thomas est membre du Bureau des doctorant·es du CEDIN et co-instructeur de l’équipe de Nanterre dans le cadre de l’édition 2024 du Concours de procès simulé Charles Rousseau.
Sports pratiqués : en s’adonnant à la randonnée, la course à pied en montagne, le ski de randonnée et l’alpinisme, il est habitué à la pratique du sport en altitude. En revanche, il a beaucoup plus de mal à trouver le second souffle dans sa thèse…
Noury Kamel est doctorant et attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il prépare une thèse en droit international public, sous le direction du Professeur Jean-Marc Sorel, qui porte sur « L’effectivité des modes de contrôle du soft law international en matière financière
Sports pratiqués : il pratique régulièrement la boxe thaï et accessoirement le football.
Robert Kolb est titulaire d’une licence en droit de l’Université de Berne, d’un diplôme d’études supérieures en droit international public (IUHEI, Genève), d’un LL.M. en droit de la mer (University College, University of London), d’un doctorat en droit international de l’IUHEI de Genève et d’une venia docendi suite à une thèse d’habilitation à l’Université de Berne.
Robert Kolb a travaillé comme collaborateur juridique au Comité international de la Croix-Rouge (1998-1999) et sporadiquement pour le Département fédéral des affaires étrangères (depuis 2000). Il a été secrétaire de l’Institut de droit international (1999 à 2003) et a été membre du Comité de direction du Centre universitaire de droit international humanitaire (2001-2002), désormais Académie de droit international humanitaire et de droits humains de Genève. En 2008, il a été directeur d’études de l’Académie de droit international de La Haye (section francophone). Il a été conseil auprès du cabinet d’avocats “Lalive et Associés” (Genève). En 2011, il a représenté le Gouvernement de l’Allemagne, comme conseil, dans l’affaire des Immunités juridictionnelles de l’Etat (Allemagne c. Italie), devant la Cour internationale de Justice.
Robert Kolb a été nommé chargé de cours pour enseigner le droit international public à l’Institut universitaire de hautes études internationales de Genève (1999-2002), puis a été professeur associé à l’Université de Berne (2002-2007) et professeur extraordinaire à l’Université de Neuchâtel (2003-2008). Il a également enseigné au Centre universitaire de droit international humanitaire (depuis 2002) et à l’Université catholique de Milan en 2002. Il a été nommé professeur ordinaire de droit international à la Faculté de droit de l’Université de Genève en 2007.
Robert Kolb est membre du Comité de rédaction de la Revue suisse de droit international et européen.
Sports pratiqués : futsal, marche sportive en montagne.
Anne Lagerwall est professeure de droit international à l’Université libre de Bruxelles. Elle y dirige actuellement le Centre de droit international et de sociologie appliquée au droit international. Avec Olivier Corten, elle assure également la direction de la Revue belge de droit international.
Sa recherche s’intéresse aux règles du droit de la paix et de la sécurité internationales compris dans un sens assez large qui y inclut les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, l’interdiction de l’usage de la force ainsi que sa menace, l’obligation de ne pas reconnaître une situation dérivant d’une intervention ou d’une occupation militaire illicite, le respect des droits humains dans le cadre d’opérations militaires ou encore les immunités des États et de leurs agents en cas de crimes internationaux. Sa recherche présente à la fois un aspect technique qui tente d’élucider les contours des règles du droit international positif et un aspect plus théorique qui tente de mettre au jour les tensions qui permettent d’en comprendre les interprétations divergentes.
Franck Latty est professeur de droit à l’Université Paris Nanterre, membre et ancien directeur du CEDIN et président de la Branche française de l’Association de droit international (ADI/ILA). Il a été membre du Conseil de la SFDI (2012-2020). Il a fondé et dirige depuis 2013 la Galerie des internationalistes francophones du site internet de la SFDI.
Ses travaux de recherche concernent le droit international général, le droit des investissements et le droit du sport. Il est notamment l’auteur de La lex sportiva – Recherche sur le droit transnational (Nijhoff, 2007) et a codirigé avec Mathias Forteau l’ouvrage Communication médiatique de l’Etat et droit international (Pedone, 2022). Il est par ailleurs arbitre (Tribunal arbitral du sport, Chambre arbitrale du CNOSF) et conciliateur (CNOSF, CIRDI) et président du Comité d’éthique de la Fédération française de tennis.
Sports pratiqués (dont certains seulement au XXe siècle) : tennis, judo, handball, équitation (champion de France d’endurance par équipe, 5ème catégorie, 1999), natation.
Après un master II de droit international privé, Clémentine Legendre a rédigé une thèse de doctorat sur La coordination du Mouvement sportif international et des ordres juridiques étatiques et supra-étatiques, sous la direction du Professeur S. Bollée. Elle a ensuite été maitre de conférences au sein de l’Université Paris 1 et est désormais professeure à la Faculté de droit de Metz.
Ses recherches concernent essentiellement la matière sportive, en particulier ses aspects internationaux, le Tribunal arbitral du sport, la soumission de la matière sportive aux droits fondamentaux, les relations entre le système sportif et l’Union européenne ou la CEDH.
Rebecca Legendre est professeure de droit privé à l’Université de Paris Nanterre depuis 2022. Elle a soutenu une thèse en 2018 à l’Université Paris 2 sous la direction de Léna Gannagé intitulée “Droits fondamentaux et le droit international privé. Réflexion en matière personnelle et familiale”. Elle est spécialiste de droit international privé et droit du commerce international ainsi que de droit de la famille. Depuis 2024, elle assure la direction adjointe du CEDIN.
Sports pratiqués : Elle pratique le yoga et la course à pied.
Marie Lemey est professeure de droit public à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO, Brest). Tout en restant généraliste en droit international, ses travaux de recherche portent principalement sur le contentieux international, la procédure devant les juridictions internationales ainsi que le droit international de la mer.
Elle a consacré plusieurs travaux de recherches dont sa thèse de doctorat à l’abus de droit en droit international (L’abus de droit en droit international public, Paris, LGDJ, 2021).
Sports pratiqués : boxe française, randonnée.
Docteure en droit public, Lyna Maaziz est enseignante et chercheure à l’Université Paris Panthéon-Assas, résidente à l’Université Galatasaray (GSÜ) à Istanbul en Turquie. Le sport est une de ses thématiques de recherche principales, aussi bien du point de vue du droit français : « Compétitions sportives, service public et signes religieux. CE, 29 juin 2023 », Revue française de droit administratif, 2023, n°6, « Maternité et football professionnel en club : la rémunération des joueuses sous contrat », Les cahiers de droit du sport, 2023, n°62 ; du droit européen : « La protection des droits des minorités dans le domaine sportif au sein de l’espace européen », in D. Dreyssé, C. Grudler (dir.), Les minorités dans l’espace européen, Paris, Pedone, 2024, à paraître ; que du droit international : « Les répercussions dans le domaine sportif de l’agression de l’Ukraine par la Russie : les mesures de suspension et d’exclusion des athlètes russes et biélorusses », Revue Place du Panthéon, 2022, n°2. Elle est co-porteuse d’un projet Sport et relations internationales avec le Pr Julian Fernandez et Jean-François Polo, qui se décline en un colloque à Istanbul le 26 avril 2024 et un ouvrage collectif à paraître.
Sports pratiqués : actuellement 5e dan, Lyna Maaziz compte 18 années de pratique du kendo en club et en compétition internationale. Ancienne membre puis capitaine de l’équipe de France féminine de kendo, elle a été championne d’Europe par équipes deux fois (2016, 2022), vice-championne d’Europe par équipes (2019), et a participé à deux championnats du monde (2015, 2018). Elle poursuit sa pratique à Istanbul au Katsuninkan dojo. Elle est également joggeuse depuis 10 ans à présent, et a débuté le tennis en club il y a un an.
Lauri Mälksoo est professeur du droit international à l’Université de Tartu en Estonie. Au cours de cette année universitaire, il est chercheur-résident à l’Institut d’études avancées (IEA) à Paris. Il est membre de l’Institut de Droit International et de la Commission de Venise.
Il est l’auteur de deux monographies, Russian Approaches to International Law (OUP, 2015) et Illegal Annexation and State Continuity. The Case of the Incorporation of the Baltic States by the USSR (2ème édition, Brill, 2022) ; les deux sont disponibles en libre accès. Il est aussi rédacteur du Baltic Yearbook of International Law chez Brill.
Sports pratiqués : il aime nager, et suit l’actualité du football.
Cycliste depuis son plus jeune âge, Antoine Marcelaud a débuté sa carrière de juriste en 2004 au sein de la Fédération française de cyclisme, en qualité d’adjoint au directeur juridique, en charge notamment des affaires de dopage. Il a rejoint en 2010 le Comité national olympique et sportif français, dont il a dirigé le service de la conciliation. Fort de ces expériences dans les domaines du droit du sport et de l’intégrité sportive, il a rejoint en 2016 l’Agence française de lutte contre le dopage, dont il dirige le département des affaires juridiques et institutionnelles et le département des enquêtes et du renseignement.
Sports pratiqués : cyclisme.
Valentin Martin est diplômé d’études supérieures en droit-histoire (Paris II – 2017), en sciences politiques et études asiatiques (ENS de Lyon – 2019) et en droit international (Paris I – 2020). Il est actuellement doctorant en droit international et chargé d’enseignement à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur la politique juridique extérieure de la Chine à l’égard du règlement des différends internationaux, et plus généralement sur l’étude des phénomènes liés aux pratiques juridiques étatiques vis à vis du droit international.
Sports pratiqués : outre l’escalade qu’il pratique beaucoup trop assidument selon son entourage, Valentin porte un intérêt tout particulier aux disciplines que les puristes estimeront non sportives (mais qu’est-ce qu’un sport finalement ?), comme la pétanque et les échecs (reconnus comme sport par le CIO, rappelons-le !), bien qu’il ne soit bon ni pour faire un carreau ni pour faire un mat.
En tant que Responsable des Droits de l’Homme, Magali Martowicz dirige le développement et la mise en œuvre du cadre stratégique du CIO sur les droits de l’homme dans les trois sphères d’influence du CIO : le CIO en tant qu’organisation, le CIO en tant que propriétaire des Jeux Olympiques et le CIO en tant que leader du Mouvement Olympique.
Magali possède plus de 15 ans d’expérience dans le domaine des droits de l’homme, principalement dans le secteur privé, où elle a dirigé et supervisé diverses collaborations avec des entreprises, des gouvernements, des investisseurs et la société civile. Avant de rejoindre le CIO, Magali a occupé des postes de directrice et de membre de conseil d’administration dans le secteur des entreprises et des droits de l’homme. Magali a obtenu un Master en Gestion du Développement à la London School of Economics and Political Science et un Master en Management à SKEMA Business School.
Paolo Palchetti est professeur de droit public à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, où il dirige le Master 2 (Recherche) Droit international et organisations internationales. Il a été professeur de droit international à l’Université de Macerata jusqu’à 2019.
Il co-dirige la revue en ligne QIL-Questions of International Law et est membre du comité de direction de la Rivista di diritto internazionale. Il a été vice-président et membre du comité de direction de la Società italiana di diritto internazionale e dell’Unione europea (SIDI).
Sports pratiqués : il a été ailier droit (numéro 7) de l’équipe de football Porta Romana (Florence, Italie) lors des saisons 1982-83 et 1983-84. Depuis 2022, il fréquente la piscine Keller (Paris 15ème), où il s’efforce de nager au moins deux fois par semaine (oscillant entre ligne de natation lente et ligne de natation moyenne).
David Pavot est professeur agrégé et titulature de la chaire de recherches sur l’antidopage dans le sport à l’Université de Sherbrooke (Canada). Ses domaines d’expertise sont le droit international public et le droit du sport, avec un intérêt particulier pour le dopage. Il est le co-directeur de la revue pluridisciplinaire Frontiers in Sport and Active Living – Antidoping Sciences & Integrity in Sport. Il est l’auteur d’une centaine de publications en français et en anglais. Ses travaux sont soutenus par diverses subventions provenant de plusieurs organismes nationaux et internationaux de financement de la recherche.
David Pavot est sur la liste d’arbitres internationaux de Sport Resolution, un organisme indépendant basé à Londres administrant les tribunaux de certaines fédérations internationales, membre du panel de vérification de World Boxing, a présidé le comité d’éthique et d’intégrité de Rugby Canada (2022-2023) et a été membre du groupe consultatif d’experts en recherche en sciences sociales de l’AMA (2019-2023). Il est également président de la Société québécoise de droit international. Il agit aussi régulièrement consultant pour diverses organisations (notamment dans le domaine du sport et du droit international) et commente régulièrement l’actualité dans les médias.
Sport pratiqué (par le passé!): Ski de fond, ski alpin, fitness et, par le passé, soccer (comme on dit au Québec !)
Faits amusants : “J’ai été abonné durant de longues années en Populaire Sud à Nice (à l’époque du stade du Ray) et sympathisant de la Brigade Sud Nice. Avec un nom de famille comme le mien, j’étais tout indiqué pour travailler sur le dopage !”
Jean-Baptiste Racine est Professeur à l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris II). Il est membre du Bureau du Comité français de l’arbitrage et ancien Co-Secrétaire général de l’Académie Internationale de Droit de l’Arbitrage (Paris).
Il est l’auteur d’une thèse sur l’arbitrage commercial international et l’ordre public (LGDJ 1999) et d’un manuel de droit de l’arbitrage publié aux éditions des Presses universitaires de France (PUF, coll. Thémis, 2016).
Il est Directeur scientifique du Journal du droit international (Clunet). Il est par ailleurs Directeur adjoint du Centre de recherche sur la justice de l’Université Paris-Panthéon-Assas et co-directeur du Master 2 Contentieux, arbitrage et modes amiables de résolution des différends de cette même université.
Sport pratiqué : il a pratiqué le tennis de table en compétition (classement au niveau régional).
Sébastien Raimond est spécialiste du droit de la propriété intellectuelle et du droit du numérique.
Après l’obtention du DEA de droit de la propriété littéraire, artistique et industrielle de l’Université Paris-Panthéon-Assas et, en 2008, d’un doctorat en droit privé à l’Université Paris Est, au titre d’une thèse sur la qualification du contrat d’auteur, couronnée en 2009 du prix de l’IRPI, il intègre l’École française du barreau. Après avoir été assistant de justice à la Cour de cassation de 2005 à 2009, auprès de monsieur le premier président Guy Canivet, puis de la première Chambre civile, Sébastien Raimond est ensuite devenu collaborateur d’avocats au Conseil d’État et à la Cour de cassation.
Maître de conférences en droit privé de l’Université Paris Nanterre, où il exerce depuis 2011, Sébastien Raimond poursuit ses recherches tant en droit d’auteur qu’en droit des marques, en tant que membre du Centre de droit civil des affaires et du contentieux économique (CEDCACE) et membre associé du Centre de recherches en droit de l’immatériel (CERDI) de l’Université Paris Sud.
Il est depuis 2018 codirecteur du Master Droit du numérique de l’Université Paris Nanterre.
Sports pratiqués : il a pratiqué le judo et le tennis, et court désormais après le temps, ou tout court…
Sabrina Robert est professeure de droit international à Nantes Université. Elle est membre de l’UMR Droit & Changement social et membre associée de l’Institut de Recherche en Droit international et Européen de la Sorbonne. Sabrina Robert enseigne le droit international public, le droit international économique et le droit international de l’environnement.
Outre d’abondantes recherches sur les liens entre droit du libre-échange et protection de l’environnement, elle a travaillé pendant de nombreuses années sur le droit international du sport. Elle a été un membre actif de l’équipe de recherche de la Chaire Ethique et sécurité dans le sport de l’Ecole de droit de la Sorbonne (ICSS) et a rédigé plusieurs chapitres du rapport publié dans ce cadre, en 2014, Lutter contre la manipulation des compétitions sportives (http://sorbonne-icss.univ-paris1.fr/presse/). Elle a plus particulièrement travaillé sur les questions d’autonomie du mouvement sportif, de lutte contre le phénomène de manipulation des compétitions sportives en lien avec les paris sportifs (en participant notamment à la préparation de la Convention Macolin du Conseil de l’Europe) et d’articulation avec le droit économique.
Sports pratiqués : elle pratique le tennis, la voile légère (dériveur et wing foil) et ne désespère pas de tenir un jour debout sur une planche de surf.
Hélène Ruiz Fabri est professeure à l’École de droit de la Sorbonne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), de retour après neuf ans de détachement en tant que directrice de l’Institut Max Planck Luxembourg pour le droit procédural, où elle a dirigé le département de droit international et de résolution des conflits.
Elle est membre associée de l’Institut de droit international, ancienne présidente de la Société européenne de droit international et titulaire de la médaille d’argent du CNRS.
Elle a publié de nombreux ouvrages sur le droit international et le règlement des différends et est directrice de publication de la Max Planck Encyclopedia of International Procedural Law (OUP). Elle siège comme arbitre dans des arbitrages CIRDI ou CNUDCI ou au titre d’accords externes de l’Union européenne.
Sports pratiqués : elle a pratiqué la danse classique et contemporaine, la gymnastique, le ski, la plongée sous-marine, la randonnée en montagne, un peu d’escalade et le tir à l’arc. Aujourd’hui, elle pratique la “marche pépère” et le vélo.
Santiago Villalpando est le Conseiller juridique et Directeur de l’Office des normes internationales et des affaires juridiques. Il a plus de 25 ans d’expérience professionnelle en droit international public, tant au sein du système des Nations Unies que dans le milieu universitaire.
Il a été Chef de la Section des traités du Bureau des affaires juridiques des Nations Unies et Greffier du Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies à New York, et a notamment travaillé à la Division de la codification du Bureau des affaires juridiques des Nations Unies, à la Cour internationale de Justice et au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.
Il a enseigné dans plusieurs universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique latine et est membre associé de l’Institut de Droit International depuis 2021. Il a publié quatre ouvrages et de nombreux articles sur différents sujets de droit international, dont L’émergence de la communauté internationale dans la responsabilité des États, qui a reçu le Prix Suzanne Bastid de la Société française de droit international. Il est titulaire d’un doctorat en droit international de l’Institut universitaire des hautes études internationales et du développement, ainsi que d’un master en études internationales du même institut et d’une Laurea in Giurisprudenza de la Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli.
Sports pratiqués : par le passé, Santiago Villalpando a été un sportif prometteur en football, basketball, tennis et golf ; il n’a tenu aucune de ces promesses.
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